Propellet au Sénat : défendre la place du granulé dans la stratégie nationale

thumbnail Image 3

Le 16 juin, Propellet France a été auditionné au Sénat dans le cadre de la mission de contrôle sur la compétitivité de la filière forêt-bois, menée par les sénateurs Anne-Catherine Loisier et Serge Mérillou.

Aux côtés du Comité Interprofessionnel du Bois-Énergie (CIBE), de la FEDENE et du Syndicat des Énergies Renouvelables (SER), Éric Vial, délégué général de Propellet, a rappelé avec force le rôle stratégique du bois-énergie – et du granulé en particulier – dans la transition énergétique française.

🎯 Trois messages forts portés par Propellet

➡️ Stabilité des aides publiques
Le “stop & go” actuel (notamment sur MaPrimeRénov’ et les CEE) désorganise le marché, freine les investissements et décourage les particuliers. La filière a besoin de visibilité, de continuité et de stabilité pour se développer dans la durée.

➡️ Sortir du tout-électrique
Parier uniquement sur l’électricité est un contresens stratégique. Le granulé de bois apporte une solution complémentaire, particulièrement adaptée aux zones rurales, non interconnectées, ou faiblement électrifiées. C’est une énergie résiliente, sobre et autonome.

➡️ Prioriser les usages vertueux de la biomasse
Propellet a alerté sur les dérives possibles autour de la production de carburants d’aviation durables (SAF) à base de biomasse forestière. Les rendements sont faibles, les volumes insuffisants, et la logique de sobriété absente.
À l’inverse, le chauffage au granulé valorise des sous-produits existants, dans un cadre local, maîtrisé et structuré.

📅 Et après ?
Le rapport du Sénat sera publié le 9 juillet, en amont de décisions majeures sur MaPrimeRénov’, les Certificats d’Économie d’Énergie et le Projet de Loi de Finances 2026. Propellet y sera attentif pour garantir que le granulé de bois garde toute sa place dans le mix énergétique français.