Le chèque énergie. En 2018, le chèque énergie aidera 4 millions de ménages aux revenus modestes à payer leur facture d’énergie. D’un montant en moyenne de 150 euros par an, il permet aux familles en situation de précarité de payer leurs factures d’énergie, quel que soit leur moyen de chauffage.
Le CITE. Ce dispositif d’aide à la rénovation bien connu des ménages et des entreprises, est prolongé en 2018. Le taux d’aide de 30 % du montant des travaux reste la règle générale. Le taux du CITE pour les équipements fioul est passé à 15% au 1er Janvier 2018 et il sera de 0% à partir du 1er juillet de cette année. Malheureusement, les équipements gaz à condensation bénéficient toujours d’un CITE à 30%.
Le « coup de pouce » certificats d’économie d’énergie est sensiblement réorienté et renforcé pour faire bénéficier d’une aide importante les ménages modestes et très modestes qui se débarrassent d’une vieille chaudière au fioul pour passer à une chaudière plus performante utilisant des énergies renouvelables.
3 000 € pour les ménages en grande précarité, c’est-à-dire les ménages très modestes au sens de l’ANAH (environ un Français sur quatre)
2 000 € pour les ménages en situation de précarité, à savoir les ménages modestes au sens de l’ANAH (environ un Français sur deux).
Quant à la taxe carbone, elle va aussi jouer un rôle important puisque le gouvernement a accéléré son rythme de croissance. Au lieu d’atteindre 100 €/t eq. C en 2030, elle l’atteindra 7 ans plus tôt, en 2023. Concrètement, à prix de la matière première inchangée, la CEE ou taxe carbone représentera en 2023 1/3 du prix du fioul et du gaz. Ces deux combustibles remonteront au niveau qu’ils avaient connu au début des années 2010.
Cette contribution devient un signal lourd pour les consommateurs comme nous le précisions dans notre dernière Newsletter.
Retrouvez l’article de la dernière newsletter sur la taxe carbone ICI.