La France, passoire énergétique ? Le parc de logement a des progrès à faire !
Sur près de 29 millions de résidences principales au 1er Janvier 2018, les résidences classées A ou B du diagnostic de performance énergétique (DPE) représentaient à peine 7%, soit 1,9 million de logements contre 17% qui seraient classées F et G du DPE, soit 4,8 millions de logements.
Ces logements très énergivores sont qualifiés de « passoires thermiques ». Les étiquettes D et E du DPE sont les plus fréquentes (respectivement 34 % et 24 % du parc).
La part des logements très énergivores décroît légèrement avec la hausse des revenus des occupants, surtout s’ils sont propriétaires. Elle est en revanche notablement plus faible dans le parc social (les logements à loyer modéré), où les habitations classées « F » ou « G » ne représentent que 7 % de l’ensemble, contre 18,7 % dans le parc privé.
Ces chiffres s’appuient sur le diagnostic de performance énergétique, qui évalue la quantité d’énergie consommée et de gaz à effet de serre dégagée par un logement.
Les objectifs ambitieux de la France en matière de réduction des émissions de CO2 et de consommation d’énergie impliquent, en particulier, une amélioration significative des performances énergétiques du parc de logements.